UNE INVITATION À SE LIER, À PARTAGER

« Une fois que la tournée sera lancée, il n’y aura plus qu’à profiter » ! Cette tournée verra Olivia Ruiz passer par Clermont et le festival Europavox (28-30 juin). Son nouvel – et très bon – album, La réplique, est paru voilà quelques semaines. 

« Il y a longtemps que je n’ai pas tenu un concert d’une heure trente hyper-énergique avec des morceaux parfois très dansants, et qui vont donc me demander d’être très incarnée physiquement. Le petit trac, c’est aussi celui qui fait que l’on n’est pas trop mauvais (sourire) ». Olivia Ruiz est à nouveau sur les routes. Elle fera étape à Clermont fin juin à l’occasion du festival Europavox. Son album, La Réplique, « est une invitation à se lier, à se toucher, à quelque chose qui est de l’ordre de la communion. Ce sont des chansons qui sont tournées vers l’autre, qui mettent en avant l’importance du lien à l’autre ».

Des chansons qui appellent également au mouvement, à une danse dont la légèreté joue sur la frontière des équilibres avec le poids des mots parfois et des thématiques. 

« Je crois que c’est quelque chose qui est dans mon ADN en fait. Même sur le premier, dont je n’ai pas écrit les chansons, il y a quelque chose de ça. Une forme de noirceur dans le propos, contrebalancée par une énergie et une joie au niveau de l’arrangement. J’aime danser, bouger, me sentir vivante lorsque j’interprète des chansons, donc je les construis dans ce sens, mais pas seulement. Je ne suis pas trop capable d’écrire joyeux. Je sais mettre de l’espoir et de la joie dans des sujets parfois difficiles, mais je ne sais pas écrire léger… » 

« À la fois, j’essaie d’user de la poésie nécessaire pour que l’on puisse ne pas prendre le sens premier si l’on n’a pas envie. La femme chocolat, par exemple, beaucoup sont passés à côté, et longtemps, du sens premier de cette chanson qui évoque le rapport à l’image, le lien amoureux, le complexe, etc. ». 

PREMIER DISQUE ACHETÉ AVEC VOTRE ARGENT ?

J’avais des parents assez généreux, je n’ai pas eu besoin d’en acheter très tôt, ils pouvaient se saigner pour ça ! Alors c’est peut-être un CD d’un groupe de punk comme Les Rats ou Les Cadavres, vers mes 14/15 ans environ.

DERNIER DISQUE, SOUS QUEL FORMAT ?

Pareil. Tous les derniers vinyles sont des cadeaux. Rosalía je vais dire. Sinon je suis collectionneuse de BO de film et de comédies musicales. Je pense que parmi les derniers il doit y avoir une édition de Vertigo.

L’ENDROIT PRÉFÉRÉ POUR ÉCOUTER DE LA MUSIQUE ?

Dans la rue, au casque. Ou en voiture lorsque je retourne chez mes parents, le son à fond. Et je chante bien sûr !

LA POCHETTE QUE VOUS POURRIEZ ENCADRER ?

J’ai plutôt des affiches de films. Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda par exemple.
Voilà ça pourrait être la BO de Cléo de 5 à 7.

UN GROUPE DONT VOUS AURIEZ AIMÉ FAIRE PARTIE ?

Les Doors, pour vivre à Venice Beach.

LA CHANSON QUI VOUS FAIT PLEURER À CHAQUE FOIS ?

Les roses blanches de Berthe Sylva ou Push The Sky Away de Nick Cave.

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