Il a été pendant 8 ans le Président compétent de l’Université d’Auvergne, une décision bureaucratique dont notre cher pays a le secret l’empêchera pourtant de mener à terme la fusion des Universités d’Auvergne et Blaise Pascal dont il était l’un des initiateurs. Avant de quitter ses fonctions le 17 décembre et de passer probablement le relais à Alain Eschalier, il nous donne les 8 bonnes raisons d’être fier de son travail.
[1] La réussite des étudiants : l’université d’Auvergne classée première université française pour l’insertion professionnelle des masters en 2014. Un succès largement relayé par la presse nationale !
[2] Le doublement du nombre des équipes de recherche en commun avec l’INSERM, le CNRS et l’INRA.
[3] Le passage au 100% numérique; un équipement à la hauteur du développement des pédagogies innovantes.
[4] La mise en place d’une politique de lutte contre la précarité du personnel administratif. 103 de nos collègues ont pu obtenir un emploi de titulaire.
[5] La sécurité économique de l’établissement. L’Université d’Auvergne s’est dotée des moyens d’agir dans le temps long.
[6] La création de la Fondation de l’Université d’Auvergne, une première en France. 225 donateurs. Un budget d’intervention en constante progression; une formidable machine à projet.
[7] La décision en 2013 de fusionner les deux universités clermontoises et de créer une nouvelle grande université : l’Université Clermont Auvergne (UCA)
[8] La rénovation de l’ensemble du parc immobilier de l’université (réalisé ou engagé) et la construction de deux nouveaux bâtiments; l’université du 21 siècle pour les personnels et les étudiants.
Allez Président, avant de vous laisser partir 2 petites dernières pour la route :
Votre meilleur souvenir de ces 8 années de présidence ?
À l’issu de mon deuxième mandat, le ministère décide de provoquer des élections à l’Université d’Auvergne. Le mardi 24 novembre 2015, le taux de participation du personnel atteint des niveaux record (plus 80% de participation) et le nombre d’étudiants votant est multiplié par 4. Le résultat est sans appel, la liste conduite par mon ami Alain Eschalier arrive très largement en tête. Il a derrière lui toute l’équipe que j’ai eu le plaisir de diriger pendant 8 ans. Je ne peux m’empêcher de voir dans ce résultat la récompense du travail collectif accompli au cours des 8 dernières années.
Votre pire souvenir ?
Le décès accidentel de l’un de nos étudiants lors d’un rassemblement festif national des étudiants en pharmacie. Une épreuve douloureuse.