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Disque du mois
Mark RonsonUptown Special

Petit plaisir coupable de ce début d’année que ce quatrième album de Mark Ronson. On s’était pourtant préparé à ne jeter qu’une oreille polie à ce nouvel essai solo de ce producteur de stars ( Amy Winehouse, Lily Allen, Robbie Williams, Adele, Duran Duran, Paul Mc Cartney…), habitué des pages people et des fêtes happy few au bras de sa femme l’actrice/mannequin Josephine De La Baume, sûr de vouer aux gémonies ce Uptown Spécial et sa liste de featuring aussi impressionnante qu’improbable (de Stevie Wonder à Kevin Parker de Tame Impala en passant par Mystical et Bruno Mars). À peine si la présence dans les notes de pochette du Prix Pulitzer Michael Chabon comme géniteur des textes titillait notre curiosité. Puis l’imparable chanson Upton Funk a fait le job et mis tout le monde d’accord. Et même si Mark Ronson n’invente rien, les yeux dans le rétroviseur des dancefloors made in 90’s, il prouve tout au long de ce Uptown Special un incontestable talent pour nous procurer quelques moments de plaisirs insouciants et groovy, ponctués par l’irremplaçable harmonica de Stevie Wonder et les Feel Right in this muthafucka de Mystical. Après tout, Il n’y a pas de mal à se faire du bien. FD

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The DistrictsA Flourish And A Spoil

L’année 2015 n’avait pas débutée sous les meilleurs auspices, mais ça, c’était jusqu’à l’arrivée du premier album des jeunes Districts. Un premier effort arrivé sans bruit mais qui a d’emblée mis tout le monde d’accord. Du haut de leurs vingtaine, le quatuor originaire d’un bled perdu au milieu de la Pennsylvanie a tout compris. Rock ‘n’ Roll, Pop, Indie, guitares crasseuses, refrains tubesques et ballades imparables, A Flourish and A Spoil c’est un peu tout ça à la fois. Comme si les Strokes ne s’étaient pas formés à New York mais au beau milieu des terres. Un disque qui ne réinvente rien, mais tellement immédiat, tellement réussit que ça en devient presque rageant. Retenez bien ce nom, The Districts, car vous risquez d’en entendre encore parler un bon moment..! SP

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Lily Was HereIf not now

Au jeu du blind test, les deux premiers titres ouvrent de bien séduisantes perspectives: sur If Not Now, Then When ? tout amateur d’envoûtement pop jurerait assister à la résurrection du REM des années fastes, tandis que le lyrisme de We Can Have It All fait écho à celui du Heroes de David Bowie. On l’aura compris, le leader de Lily Was Here, Stéphane Barbier, est aussi salutairement dépourvu d’oeillières que de complexes : sous l’ampleur des refrains et la maîtrise hors du commun du chant se devinent des heures – des années ? – passées en la mélancolique et malicieuse compagnie de Morrissey et Jeff Buckley. A force de fréquenter leurs disques, l’ancien vocaliste de Karma Antica s’est glissé dans l’âme et la peau des monstres sacrés de la scène indé des années 90, et offre au rock clermontois le précieux paradoxe de chansons intimistes taillées pour être reprises en chœur dans les stades. Ou, à tout le moins, sur la grande scène de la Coopérative de mai. Bruno Juffin   

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GhostpoetShedding Skin

Décidément, le trentenaire Obaro Ejimiwe, plus connu sous son nom de scène Ghostpoet semble bien décidé à se trouver une place dans la scène alternative anglaise. Alternative car l’Anglais il est très difficile de classer la musique du poète dans une catégorie tant le songwriter navigue entre les genres. Si ces deux premiers albums (Peanut Butter Blues & Melancholy Jam en 2011 et Some Say I So I Say Light en 2013) avaient plus à voir avec l’univers electro/hip-hop, Shedding Skin voit Obaro ajouter à sa formule une bonne dose d’indie pop/rock. Adoubé par l’homme de goût qu’est Gilles Peterson, Ghostpoet est l’artiste à suivre en ce début d’année 2015 !

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